Il y a 40 ans, João Gilberto enregistrait « Chega de Saudade », son premier disque, qui marqua le début de l’«ère» bossa nova. Pour rappeler cet événement : une mise en scène, qui retrace l’atmosphère fébrile et créative de l’époque, en utilisant la musique et l’Histoire comme support.

Les auteurs s’inspirent de la vie de deux femmes issues d’un milieu intellectuel, riche et éclairé. Vera, femme du monde qui transite entre fête et bohémie et Lena tout juste arrivée à Rio pour chanter. Ensemble elles vécurent en protagonistes cette courte époque où, dans la Zone Sud de Rio,  naquit la Bossa Nova. Avec la liberté qu’accorde la création, le spectacle présente l’évolution de leurs deux vies parallèlement à celle de la bossa nova et du pays.

João Gilberto invente une manière totalement différente de jouer de la guitare en créant sa célèbre « batida » . Il la montre à Tom Jobim, et c’est la révélation de  la Bossa Nova.

D’abord confidentielle, car confinée dans le milieu clos des appartements bourgeois et des boîtes de nuit, la Bossa s’ouvre au monde en même temps que Lena.

Dans le pays, la dictature se profile. Pour ces jeunes gens  il devient impossible de ne parler que de « fleurs, de paix et d’amour ». Lena décide d’élargir son horizon et Vera, d’une autre façon, aussi …

De : Rui Frati, Isabel Ribeiro et Frédéric Rousseau
Mise en scène : Rui Frati

Direction musicale : Toninho do Carmo
Scénographie : Frédéric Rousseau
En scène : Anne de Caldéron, Delphine Dey, Rafael, Diego, Breda